Surfiguration
Fête la mort est du genre picaresque comme le Satyricon, The Unfortuned Traveller, Naked Lunch, Voyage au bout de la nuit, La vida de Lazarillo de Tormes…
C’est un voyage. Un voyage sans fin, ni milieu, ni début. Un voyage que vous pouvez couper ou commencer où bon vous semble, à n’importe quel point d’intersection, pour reprendre l’expression de Burroughs.
Il est écrit selon une technique qui donne toute permission aux Mots donc à la Mort. Atroce aventure qui va jusqu’au trognon humain. Plaidoyer pour l’infamie qui pourrait s’intituler Personnages parcourus d’effluves, comme ce dessin de Robert Gie, œuvre de psychopathe sous influence livré à une machine « suspendue sur le flanc, comme un rayon d’étagère ».
Voici : une nuit, un homme s’introduit dans le box où repose une bête. Il est armé d’une scie. Est-il peintre ou bien écrivain ? Aime-t-il entendre le bruit d’une pompe à vélo gonfler des intestins jusqu’à ce qu’ils crèvent sur une feuille de papier ? Ou plus certainement cherche-t-il la veine dans l’aube noire du matin ?
Format 130×190 mm - 144 pagesISBN 979-10-95024-03-3 Date de parution : 16 septembre 2020 (en coédition avec Litzic) Titre incantatoire, roman subversif pour de vrai (si le subversif a à voir avec la bousculade radicale des bourgeoises pudeurs), Fête la mort !
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