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"C'est ainsi qu'après avoir vu mille fois le même sentier, le même ruisseau, les mêmes arbres -qui sait, les mêmes tableaux- nous en arrivons au point où sentier,arbres et rivière ne nous sont plus qu'une sorte d'habitude, un simple décor et comme un état d'âme où nous avancerions. Mais ce qui nous frappe à la fin, c'est un bref éclair le long d'une écorce, le pli d'une feuille, l'agitation dans l'eau d'une algue désespérée, et tant d'autres impressions curieuses, amusantes. Tant d'impressions, mais dont il nous semble soudain... [Lire la suite]

"Faire la drapperie, et drapper l'Image, c'est l'habiller; or en drappant jamais on ne met une seule couleur, mais il y faut du meslange. Il y a simple drapperie, il y a celle qui est damassée, historiée, à brodure. Les robes retroussées, les replis, pinsures, rentrements, les feintes, les couvertes de crespe et qui percent le voile et la toile déliée, les autres qui sont meurtries avec les ombrages qui rabbattent le trop grand esclat." Étienne Binet, Essay des merveilles de nature et des plus nobles artifices, Rouen, 1627.

Surfigurer c'est redonner une FIGURE au monde par le trou que fait la peinture dans l'Image que le réel a pris pour seul modèle, et à qui elle se substitue.

La photographie c'est beaucoup plus beau quand on l'invente.

Extrait de "Scrisori Pariziene" de Ion Andreita, Eds Silviu Popescu, 2000. "La această oră, la galeria „Arcima” expun doi artişti: fran¬cezul Jacques Cauda, la parter, şi algerianul Didou Issiak¬hem, la subsol (un fel de „Catacombă” bucureşteană în minia¬tură). Doi artişti cu două stiluri complet diferite. „Julietele” lui Cauda sunt parcă o anticipare la „Femeile” lui Delvaux, care îmbrăţişează statui şi schelete, după ce n-a mai rămas nimic de devorat. „Julietele” lui Cauda sunt o revărsare de sex, presim¬ţind dezastrul ce-ar urma... [Lire la suite]